Sécurité des installateurs
Il faut toujours éviter de grimper sur des poutres. Le travail en hauteur implique toujours le risque de chute, ce qui peut causer des blessures ou la mort.
Dans les situations où l’accès externe via une nacelle, tables de levage à ciseaux ne sont pas possibles, l’escalade des poutres peut être le seul moyen d’atteindre la position où le travail doit être fait.
Si vous ne pouvez pas éviter de grimper aux poutres, effectuez toujours votre propre évaluation des risques afin de minimiser le risque d’accident avant de vous lancer.
Ne grimpez jamais seul !
Assurez-vous toujours qu’il y ait quelqu’un de qualifié, capable et équipé pour vous sauver de n’importe quelle hauteur en cas d’accident.
Si quelqu’un veut utiliser une nacelle pour vous sauver, demandez-vous pourquoi vous devez grimper au lieu d’utiliser cette nacelle.
ASD insiste fortement sur le fait de ne pas monter sur une poutre s’il n’est pas prouvé que la ferme est capable de résister aux forces des personnes se déplaçant sur la ferme et aux forces de l’impact générées par l’équipement antichute utilisé.
En général, toutes les fermes des séries 290/390 ASD ne conviennent pas à l’escalade en raison de leur capacité portante relativement faible.
Mais même les types de poutres les plus solides doivent être soigneusement analysés, en particulier s’ils sont déjà chargés d’équipements.
Assurez-vous toujours de ne pas surcharger la poutre ou le pont en grimpant dessus.
EPI
Dans chaque environnement de travail, toutes les personnes sont tenues d’utiliser et de porter un équipement de protection individuelle (EPI). Il est de la responsabilité de tous les employeurs de s’assurer que tous les articles d’EPI obligatoires sont disponibles sur place pour chaque employé et de s’assurer que les employés portent et utilisent cet EPI. Il est de la responsabilité de toutes les personnes impliquées de prendre le moins de risques possible pour elles-mêmes et tous les autres.
L’équipement de travail et l’EPI appropriés pour le travail en hauteur doivent être déterminés et sélectionnés par l’évaluation des risques.
Les EPI les plus importants pour monter sur les poutres sont un harnais complet, une longe en Y avec absorbeur d’énergie à crochet et un casque homologué. L’absorbeur est conçu pour réduire la force d’une chute à un maximum de 6 kN (ce qui équivaut à environ 600 kg).
Déplacement sur une poutre horizontale
A chaque fois qu’un déplacement sur des ponts ne peut être évité, il est obligatoire de prouver que la poutre est capable de résister aux forces générées par l’impact d’une personne qui tombe.
Arrêté par un absorbeur (6kN).
Cette hypothèse de charge couvrira généralement une personne suspendue dans son harnais et une deuxième personne se déplaçant sur la ferme afin d’effectuer un sauvetage.
Il est évident que les personnes sont plus faibles que les membrures de la structure, mais même les membrures peuvent être trop faibles pour résister aux forces créées par l’impact d’une personne qui tombe, en particulier lorsque la ferme est chargée d’équipements.
N’utilisez jamais des personnes comme ancrage pour votre EPI!
N’utilisez les membrures comme ancrage que s’il a été vérifié par des personnes qualifiées qu’elles peuvent supporter les forces décrites ci-dessus.
Ligne de vie horizontale
Attacher des cordes à des poutres est un moyen courant de générer des lignes de vie avec le sentiment d’être en sécurité en hauteur.
C’est une approche absolument naïve et dangereuse !
Peu importe le type de corde utilisé, il n’y a aucun point à une poutre qui est approuvé pour être un point d’ancrage pour une ligne de vie horizontale !
On peut souvent voir que les lignes de vie horizontales sont réalisées par des chaînes ou des maillons de départs entre les chaînes de palans et les départs d’élingue.
Il faut respecter le fait qu’un fabricant de palans ne donnerait guère son approbation si on lui demandait une résistance contre une charge de choc générée par une personne qui tombe !
Ne faites confiance à une installation vitale que si elle est certifiée par un organisme notifié et installée conformément à un manuel disponible ou si elle est approuvée par écrit par un ingénieur en structure et le fabricant de l’équipement concerné.
ASD recommande d’utiliser des systèmes de ligne de vie en fil d’acier avec des points d’ancrage dédiés pour les poutres qui ont été validées pour transférer toutes les forces à travers celle-ci, dans les points de réactions.
Déplacement sur une poutre verticale.
A chaque fois qu’un déplacement sur une poutre en treillis posée au sol ne peut être évité, le grimpeur grimpera généralement sur les tours en premier.
On estime souvent qu’il s’agit d’une action non dangereuse, mais ce n’est pas le cas !
Si la poutre de la tour n’est pas équipée de barreaux supplémentaires disposés horizontalement (sections de type xxFCE), le grimpeur est obligé de marcher sur les éléments diagonaux de la ferme de la tour.
Ce n’est pas un problème si le grimpeur est expérimenté mais comporte un certain risque de se blesser aux pieds ou de glisser de la diagonale d’un treillis.
La prudence est recommandée lorsque les tours en section SZ/SC290 doivent être escaladées : Les treillis sont relativement faibles et pourraient être endommagés en marchant dessus d’une manière soutenue.
Les crochets de la longe en forme de Y doivent toujours être accrochés aux membrures si aucune ligne de vie horizontale n’est installée.
Ligne de vie verticale
Les professionnels installent des lignes de vie verticales aux tours et le grimpeur utilise un antichute mobile fonctionnant sur la ligne de vie verticale.
L’extrémité supérieure d’une ligne de vie verticale doit être fixée à la partie supérieure de la tour ou à un Point vérifié au niveau d’un angle supérieur.
L’extrémité inférieure doit être fixée à la base de la tour.
Les cordes peuvent être utilisées tant qu’il est prouvé qu’elles sont suffisamment solides. La majorité des dispositifs antichute mobiles sont conçus pour être utilisés sur des cordes.
Images et Textes : ASD Alu Soudure Diffusion®